Journée internationale : Gynécologie-obstétrique, « Accoucher en Afrique en 2021 »
Les acteurs de la gynéco-obstétrique se pencheront sur les conditions d’amélioration de la santé maternelle en Afrique.
Auteur • A. B. EVAKA Publié le 22 septembre 2021

Du 24 au 25 septembre 2021 au PK27 dans la commune de Ntoum le département de gynécologie obstétrique du Centre hospitalier universitaire de Libreville organise, en collaboration avec la Société gabonaise de gynécologie obstétrique et de la reproduction (SGCOR), les premières journée internationales de gynécologie- obstétrique autour du thème : « Accoucher en Afrique en 2021 ». Une rencontre innovatrice dans un pays qui compte en moyenne 10 500 accouchements par an.
Durant 48h, les acteurs de la gynéco-obstétrique gabonaise se pencheront sur les conditions d’amélioration de la santé maternelle et infantile en Afrique en cette période obstruée par la covid-19. D’où le thème pour ces premières journées « Accoucher en Afrique en 2021 ». Un sujet d’actualité qui occupera les échanges des professionnels, experts et étudiants en gynécologie et obstétrie.
Les dits travaux verront la participation de plusieurs grands praticiens gynécologues notamment de la France, du Burkina Faso, du Mali, du Cameroun et du Congo. Ils auront pour fonction principale de partager leurs expériences en terme d’appuies aux équipes des hôpitaux de référence nationale et régionale dans l’organisation des services de gynécologie aussi de renforcer les capacités des médecins, sages-femmes et infirmières pour la pratique des soins obstétricaux pour ainsi réduire le taux de mortalité et morbidité maternelles.
C’est le 2ème arrondissement du chef-lieu du Komo-Mondah qui abritera ces séries d’ateliers, conférences et symposiums. Selon le chef de département de gynécologie-obstétrique du CHUL, le Professeur Jean-Pierre Ngou Mve Ngou, le CHUL enregistre pas moins de 10 500 accouchements par an. Pour rappel, le suivi de grossesse, dès six mois jusqu’à l’accouchement ainsi que les soins de néonatalogie sont gratuits dans les centres de santé public excepté pour les femmes étrangères et celles de moins de 18 ans.